L’imagerie de l’eau libre
À la limite de l’imagerie
L’imagerie de diffusion n’est pas limitée aux mesures de base comme FA (anisotropie fractionnaire), ou même la tractographie de fibres; d’autres microstructures peuvent être d’intérêts majeurs. L’eau libre est un exemple révélateur.
Les outils d’imagerie de diffusion d’imeka sont capable de mesurer les fractions d’eau (eau libre) extracellulaire, qui à son tour sert à mesurer la neuroinflammation.
En ce moment, il n’y a aucune façon de mesurer l’inflammation dans la matière blanche du cerveau. Certains marqueurs PET sont en développement, mais ils ne sont pas considérés comme des options utilisables dans un proche futur. De plus, l’imagerie PET est une méthode nettement invasive et dispendieuse pour mesurer les marqueurs dans le corps.
La mesure de la neuroinflammation par l’imagerie de l’eau libre basée sur l’IRM est une méthode rapide et rentable pour évaluer la neuroinflammation, en plus d’être disponible aujourd’hui.
L’infrastructure d’Imeka est déjà utilisée dans des essais en milieu clinique. Par exemple, notre équipe a travaillé avec des bases de données existantes (ADNI, ADNI+, ADNI2) et des différences significatives entre les groupes d’études ont été observées fondées sur ces mesures.
Imeka et la collaboration avec Pfizer
L’expertise d’Imeka avec l’imagerie de l’eau libre a mené à la collaboration avec Pfizer, un projet devenu le sujet d’une présentation en 2018 à la conférence ISMRM à Paris.
Le principe derrière la technique
En plus de l’eau libre, Imeka peut mesurer l’eau intracellulaire, entravée et extra-cellulaire. Nous assignons un CFS (fluide cortico-spinal) constant, afin de s’assurer qu’il n’affecte pas notre signal d’eau libre.
C’est une façon simple, mais puissante de mesurer l’eau extra-cellulaire qui peut être associée à l’inflammation.
Chaque minute compte
Le temps d’acquisition nécessaire pour nous afin d’obtenir des bonnes données pour effectuer le traitement est très court, dans les 5-7 minutes, pour un sujet dans l’IRM.
Données anciennesNous sommes également capable de travailler avec des données acquises dans le passé. Même avec un nombre limité de directions dans l’acquisition, nous pouvons extraire des informations significatives des données anciennes.
Révéler plus avec l’eau libre
L’imagerie de l’eau libre peut aussi être utilisée pour enlever l’eau libre du signal. Ceci est particulièrement utile dans le cas de lésions au cerveau afin de percevoir ce qui est caché à l’intérieur.
Le meilleur exemple? La Sclérose en plaque. Nous avons été capable de tracer à travers les lésions en enlevant l’eau libre du signal.
Distinguer l’oedème de la tumeur
Un autre aspect très important de la composante de l’eau libre pour les neurochirurgiens est que l’on peut aider à différencier l’oedème de la tumeur et du tissu sain dans le cerveau.